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Réfer. : 2005 .
Auteur : Senior.
Titre : Le Livre de Senior.
S/titre : suivi de Lettre de Psellos sur
la Chrysopée, et de Rachidibid.
Editeur : Editions Dervy. Paris.
Date éd. : 1993 .
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**** A T T E N T I O N ****
Ce document étant sujet à droits d'auteur,
n'est composé que du début, et des tables éven-
tuelles. Reportez-vous aux références ci-dessus
pour vous le procurer.
**** A T T E N T I O N ****
Le Livre de Senior
suivi de
Lettre de Psellos
sur la Chrysopée
et de
Rachidibid
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Les Classiques de l'Alchimie
Collection dirigée par Geneviève Dubois
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L e L i v r e d e S e n i o r
suivi de
L e t t r e d e P s e l l o s
s u r l a C h r y s o p é e
et de
R a c h i d i b i d
Editions DERVY
91, boulevard Saint-Germain
75006 PARIS
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(C) Editions Dervy, 1993
ISBN 2-85076-608-9
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INTRODUCTION
Des trois textes dont nous publions ici la traduction,
seul le premier est couramment cité
dans la littérature alchimique ancienne.
Le LIVRE DE SENI0R ZADITH fut en effet très
estimé et souvent commenté par de nombreux
hermétistes. Nous le tenons à la suite de notre
maître comme l'un des meilleurs écrits, tant sur
le plan de la philosophie que sur celui de la pratique.
Les seules obscurités que l'on puisse y trouver
sont dues aux erreurs et à la corruption
apportées par les copistes successifs. Le LIVRE
DE SENIOR ZADITH fut probablement traduit
d'une langue orientale en un latin décadent.
Qu'il reste si clair après tant de siècles et d'avatars
tient en soi du miracle.
Nous avons choisi de le présenter sans notes
ni commentaires. A quoi bon? On ne sait rien
sur la personnalité de son auteur, et nous doutons
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LE LIVRE DE SENIOR 9
fort que malgré les progrès effectués
par la recherche érudite, on puisse en savoir
un jour quelque chose. La même remarque
peut s'appliquer au second texte, celui de
RACHIDIBID, pourtant connu de GEBER mais
dont FERGUSON se demande si les noms cités
dans son titre ne sont pas imaginaires. Nous
pensons quant à nous qu'il y aurait quelques
mots à dire sur les philosophes VERADIEN et
RHODIEN.
Considérons donc comme vaines et stériles
toutes supputations concernant les identités
d'auteurs qui n'ont cherché rien d'autre que
l'anonymat. Nous nous abstiendrons également
de remarques quant à l'exposé lui-même, le
texte étant assez complet et parlant pour satisfaire
les chercheurs authentiques, qui n'ont nul
besoin de nos avis. Quant aux autres, SENIOR
leur fait lui-même justice.
Nous ajouterons cependant que, depuis le
XVIIe siècle, la « mode alchimique » a engendré
de nombreuses déviations et absurdités diverses,
propres à égarer les « fils de la doctrine ».
C'est à ceux qui veulent trouver les bons textes
que nous dédions SENIOR surtout, mais aussi
les deux autres traductions.
Le texte de RACHIDIBID, présenté comme
« fragmentum », est, à l'instar de celui de
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LE LIVRE DE SENIOR 9
SENIOR, très corrompu, et certainement pour
les mêmes raisons. Il témoigne cependant d'un
souffle analogue et il nous fut très utile à un
moment de notre propre recherche. Sa version
en français, effectuée il y a vingt ans, était un
hommage à notre maître, à ce SENIOR que nous
venions de rencontrer.
Nous devons l'élégante traduction de Psellos
à une jeune agrégée de nos amis. Ignorant
à peu près tout de la pratique alchimique, mais
savante en grec et en philosophie, elle était parfaitement
qualifiée pour donner une version de
la LETTRE SUR LA CHRYSOPEE du célèbre auteur
byzantin. Relisant sa traduction en tant que
pratiquant de l'art hermétique, nous l'avons
trouvée sans faille; nous rendons donc ici hommage
à ce jeune talent, espérant qu'il suscitera
des vocations parmi les hellénistes de la nouvelle
génération...
Juste un mot au sujet de Psellos. Ce fin et
subtil Byzantin était un humoriste. Il le prouve
tout au long de sa lettre. Et derrière le chrétien
obligé se dessine le sourire de l'Hermès païen.
Que le lecteur revienne souvent sur son texte:
comme celui de RACHIDIBID, il est riche d'allusions
et de phrases à double sens. Sa LETTRE
prouve aussi que Byzance la raffinée et la
savante, détentrice par ailleurs du
vrai feu grégeois,
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10 LE LIVRE DE SENIOR
fut et peut-être resta, jusqu'à sa destruction
par les hordes islamo-asiates, un foyer
vivant de l'antique Alchimie.
J.-F. G.
Tripoli, le jour du solstice 1993
**** A T T E N T I O N ****
Fin du texte de ce document, ce document étant sujet à droits d'auteur.
**** A T T E N T I O N ****
Cet ouvrage
a été achevé d'imprimer
par l'imprimerie $
Sagim$
sur système Variquik à Courtry
en octobre 1993
pour le compte des Editions Dervy
Imprimé en France
Dépôt légal: octobre 1993
N° d'impression: 523
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La Table Chimique de Senior Zadith a été traduite
d'après le texte latin du Theatrum Chemicum, tome V.
Les érudits pensent que l'auteur serait un Oriental,
probablement Egyptien, Mohammed Umail Al Tamani,
qui aurait vécu aux alentours du Xe siècle, et ce petit écrit
alchimique aurait été traduit de l'arabe en latin au XIIe ou
XIIIe siècle. Mais, à ce jour, aucune preuve décisive n'a été
apportée, et ce remarquable poème, qui fut très commenté,
est pour la première fois présenté en français.
Le texte suivant, intitulé Rachaïdibi, Veradiani,
Rhodiani et Kanidis..., est un fragment d'un discours très
pénétrant entre ces philosophes du Roi de Perse sur la
matière de la Pierre Philosophale. II a été traduit d'après le
latin pris dans l'Artis Auriferae, recueil paru en 1610.
Quant au troisième traité, il s'agit de la lettre de
Michel Psellos sur l'art de faire de l'or, qui est conservée en
manuscrit à la fin d'un petit imprimé in-12°, intitulé De
Veritate et Antiquitate Artis Chemiae. Le byzantin Psellos
(1020-1110) fut précepteur de l'Empereur Michel Ducas.
Célèbre mathématicien et médecin, il contribua par ailleurs
à faire connaître l'Alchimie aux Grecs d'Orient et restaura
la philosophie platonicienne. Lassé des intrigues, il se retira
dans un couvent, où il mourut à l'age de 90 ans. Ses
ouvrages de mathématiques et de philosophie furent imprimés
au milieu du XVIe siècle à Bale et à Venise.
Prix: 119 F
9 782850 766084 ISBN 2-85076-608-9
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