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Réfer. : 0500 .
Auteur : Cène Christophe de
Titre : Finis Gloriae Mundi.
S/titre : de Fulcanelli. La révélation.
Editeur : B. O. D.
Date éd. : 2016 .
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**** A T T E N T I O N ****
Ce document étant sujet à droits d'auteur,
n'est composé que du début, et des tables éven-
tuelles. Reportez-vous aux références ci-dessus
pour vous le procurer.
**** A T T E N T I O N ****
Christophe de Cène
Finis Gloriae Mundi
de Fulcanelli
La révélation
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Les faits :
en 1926 paraît chez un éditeur parisien, Jean
Schemit, un livre d'alchimie devenu célèbre, Le Mystère des
Cathédrales,
suivi en 1930 par Les Demeures
Philosophales.
Eugène Canseliet signe la préface ; Julien
Champagne réalise les illustrations des deux livres (36 et
40 planches d'une grande qualité). L'ensemble est signé
Fulcanelli. Un troisième livre, Finis Gloriae Mundi,
était
prévu, qui eût achevé une trilogie classique en alchimie.
Mais en 1929, son auteur décide de retirer le manuscrit
confié quelques années auparavant à Eugène Canseliet : le
livre La Fin de la Gloire du Monde
ne devait pas voir le jour.
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En couverture : dans la
cathédrale de Dol-de-Bretagne, le
Dragon Vert de la Grande Verrière du XIIIe siècle.
Ci-contre : le tableau intitulé
Finis Gloriae Mundi de Juan
de Valdés Leal,
hôpital de la Caridad, Séville. Il devait être
le frontispice du livre de Fulcanelli. Une crypte, un évêque,
un chevalier, à l'heure du jugement des âmes.
Editions originales des Fulcanelli et du premier livre d'Eugène Canseliet.
Lexique à l'usage des débutants
L'
hermétisme (de
Hermès) est la doctrine qui sous-tend
l'alchimie.
Un
amoureux de science s'intéresse à l'alchimie et étudie
les traités.
Quand il pratique en laboratoire, l'amoureux de science
devient
alchimiste.
Enfin, quand il obtient
la pierre philosophale, l'alchimiste
devient
adepte.
La pierre est une
médecine universelle qui prolonge la
vie, illumine l'esprit et, après un traitement spécifique, a le
pouvoir de transmuter le plomb ou le mercure en or.
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Première partie : l'identité de
Fulcanelli, pour comprendre l'oeuvre
Chapitre 1
L'identité de Fulcanelli : l'enquête
Eugène Canseliet durant la première guerre mondiale
Préfacier des oeuvres de Fulcanelli et unique disciple de
l'adepte, Eugène Canseliet (1899-1982) écrit : «
Les
Demeures Philosophales parurent au mois d'octobre 1930
j'étais moi-même auprès du maître depuis 1915 » (1).
Le
maître de Savignies (Eugène Canseliet résidait à
Savignies, dans l'Oise, durant la seconde partie de son
existence) confirmera à plusieurs reprises avoir fait la
connaissance de Fulcanelli à Marseille, en 1915.
Les parents d'Eugène inscrivirent leur fils au cours de
dessin sis 43 rue de l'échiquier, à Paris (2). L'élève se montre
doué. Ainsi, en 1915, Canseliet effectue un voyage à
Marseille, et prend pension chez une cousine. Il a alors
quinze ans. Tout en étant scolarisé au lycée Thiers, il
perfectionne son dessin à l'école des Beaux-arts, voisine.
C'est là, à Marseille en 1915, qu'une entrevue va changer le
cours de son existence : le destin du jeune Canseliet croise
celui de Fulcanelli. Suivra la rencontre avec Julien
Champagne, l'illustrateur au service de l'adepte depuis
1910. Eugène Canseliet nous révèle, dans la Tourbe des
Philosophes n° 11, que Fulcanelli lui prodigua ce conseil :
«
Rédigez de même que vous dessinez »,
conseil reçu du
Maître, rue Dieudé, à Marseille, 1916 (Alchimiques
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Mémoires). On relève ici la proximité de l'école des Beaux-
arts, de la rue Dieudé et du quartier de la préfecture.
Le séjour à Marseille prendra fin avant l'été 1916 : on sait
en effet que Champagne est alors domicilié à Paris, rue
Vernier où, nous dit Canseliet, « je le visitai presque chaque
semaine, depuis l'été de 1916 ». (3)
Durant la première guerre mondiale, la classe de
mobilisation de Canseliet étant 1919, il devait être appelé
sous les drapeaux cette année-là. En raison du manque
d'hommes sur le front, ce fut en 1918, et pour quelques
mois seulement, avant que notre homme soit réformé pour
raisons de santé.
La rencontre avec Fulcanelli
Revenons sur les circonstances de la rencontre. Eugène
Canseliet fait la connaissance d'une
vieille personne,
disciple du Zouave Jacob.
Elle balayait l'escalier de l'École
et faisait aussi le ménage chez Fulcanelli. Alors, elle me l'a
fait connaître. Il habitait un petit hôtel particulier, avec un
beau jardin, dans le quartier de la préfecture (5).
Cet hôtel particulier existe encore. Les Marseillais le
nomment aujourd'hui Maison Paul Valéry (le poète y
séjourna également) ou La Rose du Ciel. Il se situe rue
Sainte, face à l'Abbaye Saint-Victor sur laquelle il a vue.
Cette maison avec un beau jardin appartenait alors à la
famille Fournier, celle du docteur dont la clinique - et
accessoirement la bibliothèque - se situait, près de la rue
Sainte, au 7 rue Dieudé. On comprend alors pourquoi le
conseil de Fulcanelli fut prodigué au jeune Canseliet
précisément rue Dieudé ; une rue qui ne comporte, soit dit
en passant, aucun
hôtel particulier avec un beau jardin.
Surtout, on saisit mieux l'influence de la Vierge Noire des
5
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Deuxième partie :
le puzzle Finis Gloriae Mundi
Chapitre 5
Inventaire
En 1923, Eugène Canseliet reçoit trois paquets
scellés à la
cire avec les titres des trois oeuvres de Fulcanelli. Le
disciple, chargé d'achever la rédaction de ces notes, écrira
(in
Trois Anciens Traités d'Alchimie) que le manuscrit du
Finis Gloriae Mundi, jamais ouvert, lui fut retiré par
Fulcanelli en 1929, ajoutant dans
Le Feu du Soleil : «
C'est
seulement dans Finis gloriae mundi que quelques notes ont
été vraiment rédigées et se trouvent en dehors du paquet
des autres notes, je ne sais pas pourquoi. J'ai utilisé ces
textes, puisqu'ils étaient en dehors, afin de donner une idée
de ce qu'aurait pu être ce troisième livre. Ce qu'il aurait été
exactement, je n'en sais rien. Mais Fulcanelli m'a réclamé le
paquet et me l'a retiré. Sans doute y avait-il là des choses
très graves. N'oubliez pas qu'à cette époque, il possédait la
pierre. »
Deux chapitres extraits du
Finis parurent, insérés à la fin de
la deuxième édition des oeuvres :
Le Mystère des
Cathédrales (édition Omnium 1957), complété par « La
Croix cyclique d'Hendaye » ;
Les Demeures Philosophales
(édition Omnium 1960), se terminant avec le chapitre
intitulé « Paradoxe du Progrès Illimité des Sciences ». Ces
extraits du
Finis furent illustrés par six planches de Julien
Champagne, trois dans le
Mystère (La croix cyclique 1 et 2,
Arles : tympan), trois dans les
Demeures (Instruments de
la Passion à Figeac, Le chevalier de l'apocalypse à Melle,
l'obélisque de Dammartin-sous-Tigeaux).
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Arles : tympan du porche de l'église Saint-Trophime.
Publié dans la seconde édition du Mystère des Cathédrales,
ce dessin de Julien Champagne était initialement prévu
pour illustrer le Finis Gloriae Mundi. Il en est de même de la
planche ci-dessous, parue dans la revue Atlantis. Elle
représente le tombeau de Constantin II, à Arles également.
Rappelons que cette ville est le point de départ de l'un des
quatre chemins traditionnels de
Saint-Jacques-de-Compostelle.
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Fin du texte de ce document, ce document étant sujet à droits d'auteur.
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Table des matières
Première partie :
L'identité de Fulcanelli, pour comprendre l'oeuvre
Chapitre 1 - Page 4
L'identité de Fulcanelli : l'enquête
Chapitre 2 - Page 20
La Disparition de Fulcanelli
Chapitre 3 - Page 24
Fulcanelli avant 1908
Chapitre 4 - Page 31
Antoine d'Abbadie et la croix cyclique d'Hendaye
Deuxième partie :
Le puzzle Finis Gloriae Mundi
Chapitre 5 - Page 38
Inventaire
Chapitre 6 - Page 56
Prolongements du texte de Fulcanelli
Chapitre 7 - Page 64
Le temps du Finis Gloriae Mundi
Chapitre 8 - Page 76
L'espace du Finis Gloriae Mundi
Épilogue - Page 107
Les chemins de Saint-Jacques
Bibliographie et web - Page 113
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(C) 2016, Christophe de Cène
Éditeur : BoD-Books on Demand,
12/14 rond point des Champs Élysées, 75008 Paris, France
Impression : BoD-Books on Demand, Norderstedt, Allemagne
ISBN : 978-2-322-09457-8
Dépôt légal : octobre 2016
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